Une perspective basée sur l’unicité

Bahá’u’lláh affirme que l’humanité est en transition et qu’elle approche de l’âge de sa maturité. Durant cette période, la guerre et les divisions sociales céderont la place à la paix et à la compréhension mutuelle. Ses enseignements exhortent l’humanité à s’affranchir des limites qui dressent les gens les uns contre les autres. Il nous encourage plutôt à nous considérer comme faisant partie d’une seule et même famille, habitant une patrie commune. « La terre », dit-il, « est un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens. »

Bahá’u’lláh demande à l’humanité d’admettre « que toutes les grandes religions du monde sont d’origine divine, que leurs principes de base sont en complète harmonie, que leurs buts et leurs objectifs sont un et uniques, que leurs enseignements ne sont que des facettes d’une seule vérité » et que le Créateur nous a envoyé des messagers tout au long de l’Histoire pour promouvoir notre évolution spirituelle et culturelle collective. Les bahá’ís considèrent en fait que la révélation divine est la force motrice qui anime les développements progressifs de la civilisation. Comme l’a écrit Bahá’u’lláh, « Tous les hommes ont été créés pour travailler au développement incessant de la civilisation. ». Ses enseignements sont axés sur l’unité de la famille humaine et il nous exhorte à éliminer toutes formes de préjugés.

Le progrès de la société dépend donc de relations équilibrées entre l’individu, la collectivité et les institutions, chaque élément ayant ses propres responsabilités et rôles pour le progrès social. Le changement social implique à la fois la transformation de l’individu et la création d’institutions sociales, économiques et politiques justes.